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Septembre 2008 : Magazine mensuel
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Au sommaire de ce numéro :
Bienvenue dans le numéro de septembre du magazine de l'ICANN. Chaque numéro traite des dernières informations et des derniers évènements, et indique comment participer à l'organisme.
L'ICANN prend des décisions affectant directement tous les utilisateurs d'Internet : gouvernements, entreprises et particuliers.
Nous participons à la coordination des noms et des numéros, éléments essentiels à l'instauration d'un réseau Internet mondial interopérable. Nos processus décisionnels sont ouverts à tous et nous accueillons tous ceux qui partagent notre passion pour l'évolution d'Internet.
Les points de politique à retenir ce mois-ci :
Le conseil d'administration a approuvé la création d'un nouveau Conseil du GNSO, constitué de 21 membres et disposant d'une structure de vote bicamérale, comme proposé dans le rapport du groupe de travail spécial (voir le numéro précédent de ce magazine et la section consacrée aux mises à jour des politiques).
En vertu de la structure approuvée, les sièges seront affectés comme suit :
* Six à la « chambre des parties prenantes » : trois pour les bureaux d'enregistrement et trois pour les registres, plus un membre du Comité de nomination
* 12 à la « chambre des parties non prenantes » : six membres du groupe des parties prenantes commerciales et six du groupe des parties prenantes non commerciales, plus un membre du Comité de nomination.
* Un membre du Comité de nomination dont le rôle et le statut de vote restent à définir.
Certains points importants de restructuration ont été intégrés à l'ordre du jour de la prochaine assemblée du conseil d'administration, qui se tiendra le 30 septembre. Le Conseil du GNSO va désormais se concentrer sur d'autres questions de mise en uvre, notamment celle d'un nouveau processus d'élaboration des politiques du GNSO et d'un nouveau modèle de groupe de travail.
Deux processus d'élaboration des politiques (PEP) sont actuellement en application, conformément à la politique de transfert de noms de domaine entre bureaux d'enregistrement. Cette politique de transfert a pour but de proposer une procédure simple et directe permettant aux titulaires de noms de domaine de transférer leurs noms d'un bureau d'enregistrement accrédité par l'ICANN à un autre.
Un PEP est consacré aux raisons évoquées lors d'un refus de transfert, tandis que l'autre se rapporte aux enjeux stratégiques de la politique de transfert des noms de domaine entre bureaux d'enregistrement, tels que l'échange des informations de messagerie des registrants, la création éventuelle de nouveaux formulaires d'authentification électronique et les dispositions envisageables pour les « transferts groupés partiels ».
Le PEP de refus de transfert sera traité lors de l'assemblée du Conseil du GNSO, en septembre ; à cette occasion sera voté un nouveau texte portant sur deux motifs de refus (numéros 8 et 9, qui mentionnent respectivement un délai de 60 jours dans la période d'enregistrement initiale, et un délai de 60 jours avant le transfert).
Le second PEP, dédié aux enjeux stratégiques, fait actuellement l'objet d'une révision au sein du groupe de travail et devrait être soumis aux commentaires du public, comme annoncé récemment (voir la section Participation ci-dessous).
Le rapport final du groupe de travail sur la manière de gérer le fast-flux doit être remis au Conseil du GNSO le 15 octobre au plus tard. Plusieurs questions seront examinées, notamment: À qui bénéficie le fast-flux et qui en pâtit ? Quelles sont les conséquences de l'hébergement fast-flux pour les registrants et/ou utilisateurs d'Internet ?
Les bureaux d'enregistrement sont-ils impliqués dans les activités d'hébergement fast-flux ? Si oui, comment ? Quelles sont les meilleures pratiques disponibles en matière de protection contre le fast-flux ? Ces questions, entre autres, seront traitées et des propositions de solutions seront avancées.
Prochain chapitre d'Internet : les noms de domaine internationalisés (IDN). Pour ce qui est de la version avec code de pays des IDN de premier niveau, deux processus coexistent : une «procédure accélérée» de mise en uvre et un processus d'élaboration des politiques à long terme plus complet.
Le conseil d'administration a récemment demandé la publication, à des fins de consultation publique, du rapport final établi par le groupe de travail chargé d'étudier la question d'une procédure accélérée (le groupe de travail IDNC). Il a également requis le lancement de travaux concernant les questions de mise en uvre, en consultation avec les parties prenantes concernées, et la présentation d'un rapport de mise en uvre détaillé, comportant une liste d'éventuelles questions non résolues, avant la conférence du Caire.
L'équipe a rédigé un rapport final consolidé (par le groupe de travail IDNC) [PDF], comportant les commentaires du public. Un rapport de mise en uvre de la procédure accélérée d'introduction de ccTLD IDN est également en cours d'élaboration et sera présenté au conseil d'administration.
Directement concerné par la question des ccTLD IDN (voir ci-dessus), le ccNSO prévoit de tenir une conférence au Caire afin d'aborder les nouveaux enjeux de sécurité et de stabilité. Pour l'heure, les sessions suivantes sont annoncées : vulnérabilité du système de noms de domaine (DNS), plan de reprise des registres adopté par l'ICANN et anti-hameçonnage.
Consultez la mise à jour des politiques de septembre.
La dernière assemblée du conseil d'administration date du 28 août. La prochaine assemblée aura lieu le 30 septembre.
Le comité exécutif du conseil d'administration se réunit au moins une semaine avant chaque assemblée du conseil d'administration pour décider de l'ordre du jour.
Un rapport préliminaire sur l'assemblée du 28 août est disponible à la page des comptes rendus du conseil d'administration. Points à retenir :
L'ordre du jour de l'assemblée du 30 septembre sera prochainement publié à la page des comptes rendus du conseil d'administration.
Vous pouvez consulter l'ensemble des assemblées du conseil d'administration, passées, actuelles et à venir, ainsi que les comptes rendus et les ordres du jour correspondants, sur une seule et même page Web du site de l'ICANN : http://www.icann.org/minutes/.
Tous les membres ou presque de la communauté de l'ICANN connaissent et comprennent les enjeux associés aux adresses IP. Le moindre élément lié à Internet doit disposer de sa propre adresse IP, unique sur le réseau. Dernièrement, l'enjeu principal s'est porté sur la coexistence des deux types différents d'adresse IP : version 4 et version 6.
Toutefois, selon le contrat de l'IANA auquel est soumis l'ICANN, un autre élément important, bien que moins connu, présente un enjeu de taille : les numéros ASN. Tandis que les adresses IPv4 et, de plus en plus, les adresses IPv6 sont parfois entraperçues par les utilisateurs d'Internet, les ASN restent toujours masqués.
Que sont réellement ces numéros ? Il s'agit des numéros servant à identifier les réseaux des FAI et des grandes entreprises qui échangent des informations et génèrent ainsi du trafic. Si l'adresse IP était un numéro de résidence, l'ASN serait le code postal.
Une politique d'allocation de blocs d'adresses IPv4 aux registres Internet régionaux (RIR) clairement définie est en vigueur depuis avril 2005 ; une politique d'allocation de blocs d'adresses IPv6 très similaire a suivi en septembre 2006. Pourtant, il aura fallu attendre juillet pour qu'une politique d'allocation d'ASN aux RIR soit établie.
Bien évidemment, l'absence de politique n'a pas empêché les RIR de demander et de recevoir des blocs d'ASN. Jusqu'à la ratification de cette politique par le conseil d'administration de l'ICANN, le système d'allocation des blocs d'ASN était basé sur le système précédent. La nouvelle politique présente une légère modification par rapport à la précédente : elle autorise l'allocation de plusieurs blocs de 1 024 ASN simultanément, lorsqu'un RIR prévoit d'utiliser plus d'un bloc par an.
Certains RIR redemandent plusieurs blocs d'ASN par an. Le taux de consommation a récemment augmenté avec l'expansion permanente d'Internet en termes d'utilisateurs et de réseaux indépendants.
Pour faire face à cette situation, des ASN de 4 octets (ou 32 bits) ont été introduits dans l'espace des ASN, permettant ainsi la mise en uvre de plus de 64 512 réseaux indépendants pris en charge par les ASN d'origine de 2 octets (ou 16 bits). Les 4 milliards d'ASN de 4 octets devraient garantir la poursuite du développement d'Internet pendant encore un bon moment.
Un rapport préalable, qui retrace l'historique de la proposition, est disponible sur notre site Web.
Nous célèbrerons, ce lundi 22 septembre 2008, la troisième édition de la « Journée mondiale d'Internet », OneWebDay.
Susan Crawford, membre du conseil d'administration, est l'initiatrice de cette journée, au cours de laquelle plusieurs événements ont lieu à travers les États-Unis et le monde, avec pour objectif la découverte et la promotion d'Internet.
« Je me suis inspirée de la Journée mondiale de la Terre pour lancer la journée mondiale d'Internet en 2006, explique Susan Crawford. En 1969, un homme a demandé à ses concitoyens de faire ce que leurs élus ne feraient pas : prendre en main l'avenir de l'environnement. » En 1972, les États-Unis créent l'EPA, un organisme gouvernemental chargé de la protection de l'environnement ; aujourd'hui, c'est un mouvement citoyen mondial qui place la question environnementale au cur des préoccupations politiques actuelles.
Selon Susan Crawford, « Internet est devenu aussi indispensable dans notre vie quotidienne que les routes, l'énergie ou l'eau courante. Nous ne pouvons plus simplement accepter cela comme acquis et devons promouvoir Internet sur la scène politique, tout en participant personnellement à son développement. »
De nombreux événements auront lieu aux États-Unis et dans le monde entier. Pour connaître l'ensemble des manifestations organisées, consultez le site Web OneWebDay à l'adresse www.onewebday.org.
Vous pourrez ainsi accéder aux manifestations organisées dans votre ville, découvrir dix choses à faire pour participer au développement d'Internet, faire part de votre propre expérience ou encore lire les articles de 100 ambassadeurs de cette journée mondiale du Web.
Tous les travaux importants de l'ICANN sont soumis à au moins une période de consultation publique, qui permet à chacun d'exprimer son opinion. Les commentaires recueillis sont ensuite résumés et utilisés à des fins de révision.
L'ensemble des périodes de consultation publique est accessible à partir d'une seule et unique page Web du site de l'ICANN ; toute nouvelle période de consultation est annoncée au préalable sur la page d'accueil du site.
En date du vendredi 19 septembre, deux périodes de consultation publique sont ouvertes :
Période close depuis le dernier numéro :
Récapitulatif et analyse des périodes de consultation closes :
Une sélection plus étendue et plus vivante d'articles de blog ce mois-ci.
La sélection des nouveaux visages de l'année , par le Comité de nomination, parmi les membres du conseil d'administration et des différents conseils, bénéficie d'un post qui lui est entièrement dédié (et de sa propre lettre d'informations spéciale).
Une brève rétrospective des différentes conceptions du site Web de l'ICANN sur ses dix années d'existence est également proposée, incluant des captures d'écran ainsi qu'un appel de propositions pour la création du prochain site.
Un récapitulatif de la conférence des registres et des bureaux d'enregistrement de Séoul souligne, entre autres, que cette conférence est la plus importante de sa catégorie ayant jamais eu lieu.
Autre blog : un membre brésilien de l'équipe de l'ICANN se félicite de la traduction en portugais (avec l'aimable autorisation de NIC.br) de l'ensemble des nouvelles annonces publiées sur le site de l'ICANN et accessibles à partir d'une seule et même page.
Pour plus de détails sur la participation à l'ICANN, rendez-vous à l'adresse suivante : http://icann.org/participate/
Annonces du mois dernier :
18 sept. :
5 sept. :
La liste complète des annonces est disponible en ligne à l'adresse suivante : http://www.icann.org/announcements/
Pour contacter une personne sur Internet, vous devez entrer une adresse sur votre ordinateur : un nom ou un numéro. Cette adresse doit être unique pour permettre aux ordinateurs de s'identifier entre eux. L'ICANN coordonne ces identifiants uniques à l'échelle internationale. Sans cette coordination, nous n'aurions pas le réseau Internet mondial unique que nous connaissons.
L'ICANN a été créé en 1998 et rassemble, au sein d'un partenariat à but non lucratif, des personnes du monde entier qui uvrent à la préservation de la sécurité, de la stabilité et de l'interopérabilité d'Internet. L'organisme encourage la concurrence et développe des politiques d'identifiants Internet uniques.
L'ICANN ne contrôle pas le contenu publié sur Internet. L'organisme ne peut mettre fin au spam et ne gère aucunement l'accès à Internet. Mais de par le rôle de coordination qu'il joue au sein du système d'affectation de noms d'Internet, il exerce une influence non négligeable sur le développement et l'évolution d'Internet.
Tout à fait par hasard. C'était en mars dernier, lors d'une conférence à Dakar de la FOSSFA (Free Software and Open Source Foundation for Africa, fondation pour le logiciel libre en Afrique). J'ai appris que l'ICANN ouvrait une session de candidatures pour deux positions au sein de son conseil d'administration. Je suis un grand utilisateur d'Internet depuis le début des années 90 (avant l'apogée du Web), alors que je préparais mon doctorat aux États-Unis. J'ai tout de suite été conquis et impatient de participer à son développement en Afrique. C'est pourquoi j'ai sauté sur l'occasion de rentrer au conseil d'administration de l'ICANN, notamment pour représenter l'Afrique. J'ai immédiatement rédigé ma déclaration d'intérêt.
Dire que le rôle de l'ICANN est très important serait vraiment un euphémisme. Le rôle de l'ICANN est essentiel et son importance ne cesse de grandir alors que, chaque jour, de nouvelles personnes utilisent Internet à travers le monde.
Mon intérêt pour l'ICANN vient d'une conviction selon laquelle le réseau mondial peut, comme il le fait actuellement, contribuer fortement au développement des pays et à l'amélioration de la qualité de vie de chacun, partout dans le monde. Et cela s'applique également au continent africain, où le taux d'analphabétisme est très élevé, mais qui entrevoit aujourd'hui des jours meilleurs grâce à des systèmes de communication plus performants, un meilleur accès à l'éducation et de nouveaux débouchés commerciaux. C'est précisément pour cette raison que de plus en plus de personnes des quatre coins de la planète se rendent religieusement sur Internet chaque jour pour lire leurs e-mails, consulter les versements effectués par leurs proches ou leurs amis, conclure des affaires ou encore se tenir informés de tous les résultats sportifs de leurs équipes préférées, qui sont souvent à l'autre bout du monde.
Je crois que sa plus grande force réside dans sa transparence. C'est d'ailleurs par souci de transparence que l'ICANN se présente comme un organisme consultatif et représentatif. Aucun effort n'est épargné pour obtenir l'avis de l'ensemble des parties prenantes et des groupes d'utilisateurs d'Internet, qu'il s'agisse de multinationales, de sociétés civiles peu connues ou d'individus du fin fond du Tiers Monde. Cette volonté de consultation est largement illustrée sur le site Web de l'ICANN et dans sa façon de diriger ses activités.
L'ICANN est un organisme représentatif, au sein duquel chaque région peut faire entendre sa voix et ce, au plus niveau organisationnel, c'est-à-dire au conseil d'administration. Le travail mené est donc dirigé par une volonté de défense des intérêts communs dans un réseau Internet fonctionnel, performant et sécurisé, dont chacun peut profiter, sans distinction de sexe, de race, de nationalité ou de religion.
Je ne parlerais pas de point fort ou de point faible, mais plutôt de ce qui marche et des défis qui restent à relever.
Sur ce point, je pense que la fracture numérique, bien que n'étant pas de la responsabilité de l'organisme, pèse lourd dans les travaux de l'ICANN. Par exemple, l'allocation d'adresses IP, tout comme l'introduction des noms de domaine internationalisés (IDN) et l'arrivée de nouveaux noms de domaine génériques de premier niveau (gTLD), présente des défis de taille pour les pays pauvres.
L'ICANN et l'ensemble de la communauté Internet mondiale ne doivent pas marginaliser les intérêts de ces pays dans les discussions sur la croissance et le développement futurs du réseau.
Je pense que la principale question sur laquelle l'ICANN doit se pencher est la question de sa gouvernance. En effet, la gouvernance est le premier maillon de la chaîne, celui dont dépend toute la structure de l'organisme, ainsi que ses relations et obligations vis-à-vis des différentes parties prenantes à travers le monde. Avec l'arrivée à expiration de l'accord de projet conjoint (JPA), conclu entre l'ICANN et le gouvernement des États-Unis représenté par sa Chambre de commerce, il est grand temps de regarder vers l'avenir, comme l'indique le plan stratégique de l'ICANN pour 2008-2011.
La gestion de la croissance exponentielle d'Internet et l'introduction du système de noms de domaine internationalisés (IDN) représentent également des enjeux non négligeables. De nombreux efforts devront être consacrés à la transition d'IPv4 à IPv6 et à la transparence et l'équité de l'accès aux IDN.
Merci.
Katim Touray siègera pour la première fois en tant que membre du conseil d'administration à la conférence publique du Caire, en novembre.
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